19 février 2020
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Alberto Fabris, « Textes, lecteurs et machinæ mnémotechniques dans la philosophie de Giordano Bruno », Methodos, ID : 10.4000/methodos.7270
La production philosophique et littéraire de Giordano Bruno (1548-1600) est traversée par un questionnement constant sur les relations réciproques entre texte et lecteur — l’un se construisant systématiquement par rapport à l’autre. Dans cet article, nous nous concentrerons en particulier sur la comédie italienne Chandelier (1582) et sur le traité mnémotechnique Cantus Circæus (1582) pour montrer comment le rapport texte/lecteur est essentiel pour saisir les implications philosophiques des deux textes. À la Renaissance, la lecture est un véritable exercice d’assimilation et l’ars memoriæ se configure comme un outil pour agir sur l’âme humaine. À travers un lien très étroit avec le lecteur, les œuvre de Bruno visent ainsi à renouveler l’être humain et à conformer son intellect à l’opus magnum de l’univers.