« Mon quartier a changé un peu, mais c’est moi qui ai aussi beaucoup changé ». Habiter la ville et y vieillir

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1 février 2019

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Loïc Riom et al., « « Mon quartier a changé un peu, mais c’est moi qui ai aussi beaucoup changé ». Habiter la ville et y vieillir », Métropoles, ID : 10.4000/metropoles.6449


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Le vieillissement en ville s’impose peu à peu comme l’un des défis majeurs des sociétés occidentales. Toutefois, les recherches en sciences sociales sur ce sujet sont encore rares et on ne sait que peu de choses sur le vieillir en ville. Pourtant, la rencontre des deux champs de recherche que sont la sociologie urbaine et la sociologie du vieillissement ouvre des perspectives séduisantes. Il s’agit notamment de saisir les enjeux de la conjugaison de l’épreuve du grand âge et de l’épreuve de la ville. En partant du concept de l’habiter, cet article s’interroge sur les modalités du vieillir en ville en décrivant comment les personnes âgées renouvellent, renégocient et réinventent leurs attachements à leur environnement de vie. Pour ce faire, il s’appuie sur une enquête qualitative menée dans deux zones de l’agglomération genevoise auprès de vingt individus âgés de 64 à 91 ans. L’article commence par décrire le vieillir en ville à travers trois mises à l’épreuve : la réadaptation des pratiques quotidiennes de l’espace urbain, le maintien des relations sociales et la renégociation des ancrages territoriaux. Puis il cherche à saisir les dynamiques transversales des réponses apportées à ces mises à l’épreuve par les personnes âgées. Ce travail d’analyse permet de revisiter le concept de déprise en mettant en avant les arts d’habiter constitués par la somme des attachements qui lient les personnes vieillissantes à leur environnement de vie.

Ageing in urban environments is a growing challenge for Western societies. Unfortunately, the issue remains under-addressed in the field of social sciences and little is known about it. However, an approach combining urban sociology and the sociology of ageing opens up interesting possibilities. This includes gaining an understanding of how the épreuve of advanced age and the épreuve of city life overlap. Using the concept of dwelling, this article examines the process of urban ageing and describes how elderly people renew, renegotiate and reinvent their connections with their living environment. The article is based on a qualitative survey conducted among twenty individuals aged between 64 and 91 years of age who live in two areas of Geneva. Firstly, it describes urban ageing through three épreuves: readjusting everyday uses of urban space, maintaining social relationships and renegotiating territorial anchors. It then examines the overarching approaches of the elderly people’s responses to these épreuves. This analysis provides a means of revisiting the concept of “disengagement” (déprise in French) and emphasises the arts of dwelling, which comprise all the connections which the elderly have with their living environment.

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