“The Presence of a Monstrosity”: Eugenics, Female Disability, and Obstetrical-Gynecologic Medicine in Late 19th-Century New York

Fiche du document

Date

27 octobre 2017

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Miranda

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2108-6559

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Lauren MacIvor Thompson, « “The Presence of a Monstrosity”: Eugenics, Female Disability, and Obstetrical-Gynecologic Medicine in Late 19th-Century New York », Miranda, ID : 10.4000/miranda.10536


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article étudie le lien entre l’eugénisme, la professionnalisation de la médecine américaine, et le développement des spécialités de l’obstétrique et de la gynécologie. S’appuyant sur les archives d’un médecin exerçant à New York à l’aube du 20ème siècle, il analyse comment son examen de corps de patientes et de leurs nourrissons, ainsi que les traitements prodigués, reflètent l’attention croissante portée aux dangers que le handicap représentait pour la société américaine. Derrière la crainte des déficiences et de la dégénérescence se cachait la peur de la sexualité et de l’immoralité des femmes de la classe ouvrière, qui menaçaient de transmettre leurs défauts aux générations futures. L’article conclut que si l’autorité des médecins n’était pas absolue, les dossiers de John Milton Mabbott révèlent un moment de transition dans l’histoire de la médecine américaine, où la médecine scientifique et l’émergence de théories de l’hérédité telles que l’eugénisme ont permis de légitimer l’expertise médicale.

This article analyzes the connection between eugenics, the professionalization of American medicine, and the development of the specialties of obstetrics and gynecology. Drawing upon the records of a physician practicing in New York City at the turn of the century, it examines how his evaluation and treatments of female patients’ bodies and their infants’ bodies constituted the growing emphasis on the dangers of disability to American society. Underlying the fear of defectiveness and degeneration was the fear that working-class women’s sexuality and immorality might be among those defects, and would facilitate their passage to future generations. The essay concludes that while medical authority was not absolute, the records of John Milton Mabbott reveal a transition point in the history of American medicine, where scientific medicine and the emergence of theories of inheritance, like eugenics, helped to legitimize physicians’ expert opinion.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en