Geography and Plays (1922) : paysages intimes

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9 octobre 2018

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Emeline Jouve, « Geography and Plays (1922) : paysages intimes », Miranda, ID : 10.4000/miranda.15605


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En dépit de leur originalité formelle dans le canon moderniste, les œuvres dramatiques de Gertrude Stein restent peu connues. Cet article s’intéresse aux premières pièces de l’auteure qui sont alors abordées sous l’angle du paysage. Si pour Gertrude Stein, Lend a Hand or Four Religions, achevée en 1922, fut sa première “landscape play” ou « pièce paysage », les pièces de Geography and Plays (écrites avant 1922 et la publication du volume) peuvent être considérées comme des prototypes du paysagisme dramatique steinien. Ces pièces se lisent comme des paysages intimes pluriels en cela qu’elles retranscrivent les subjectivités d’une auteure, de ses personnages fantasmatiques mais aussi des lectrices et lecteurs. Afin de rendre compte de cette subjectivité, nous reviendrons sur l’emploi des termes « géographie » et « paysage » par Stein avant de considérer les ressorts de l’écriture picturale steinienne. Enfin, l’agentivité des lecteurs-spectateurs sera abordée.

In spite of the originality of Gertrude Stein’s modernist plays, her dramatic work remains largely unknown. This paper focuses on the writer’s early plays which are considered from the perspective of the landscape. If Stein considers her 1922 play Lend a Hand or Four Religions, as her first “landscape play”, the plays from Geography and Plays (written before 1922 and the publication of the volume) can be seen as prototypes of Stein’s dramatic landscaping. These plays can be read as landscapes of the intimate in that they translate the subjectivity of a writer, of her phantasmatic characters, and also of her readers. To demonstrate that subjectivity is prevailing in Stein’s works, the use of the terms “geography” and “landscape” will be studied, before focusing on Stein’s pictorial writing. Finally, the focus will be on the agency of the readers-spectators.

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