Laughing Out Young: Laughter in Evan Placey’s Girls Like That and Other Plays for Teenagers (2016)

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19 octobre 2019

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Claire Hélie, « Laughing Out Young: Laughter in Evan Placey’s Girls Like That and Other Plays for Teenagers (2016) », Miranda, ID : 10.4000/miranda.20064


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Evan Placey, dramaturge anglo-canadien, écrit pour les adolescents. Malgré (ou à cause) des thèmes sérieux et douloureux abordés dans ses pièces (le coming out dans Banana Boys, le déterminisme social dans Holloway Jones, le harcèlement scolaire dans Girls Like That, la réattribution sexuelle dans Pronoun), les personnages rient, et le spectateur aussi. Linguistique, culturel et contextuel, nourri de l’actualité et de l’expérience de terrain du dramaturge auprès de jeunes gens, l’humour est un humour de jeunes, mais c’est le rire qui donne un effet de jeune. Par ailleurs, sur scène comme dans la salle, le rire n’est pas une expérience solitaire mais collective : le rire est contagieux. C’est aussi un mécanisme de défense face à ce qui échappe à la compréhension, au contrôle. C’est encore une stratégie d’attaque : le rire unit en excluant celui qui est maintenu en marge du groupe et a donc partie liée avec le tragique. Le rire, chez Evan Placey, sert donc à créer une tension constante entre distanciation et empathie.

Evan Placey, an Anglo-Canadian playwright, writes for teenagers. In spite (or because) of the serious and painful themes he tackles in his plays (coming out in Banana Boys, social determinism in Holloway Jones, bullying in Girls Like That, gender reassignment in Pronoun), the characters laugh, and so do the audience. In Placey’s plays, humour – be it linguistic, cultural, contextual, steeped in the news or in the playwright’s field experience with young people – belongs to a specific youth culture; but laughter, more than humour itself, gives the play a youth effect. Besides, whether on stage or among the audience, laughter is no solitary experience; it is a collective one and it is contagious. It is also a defence mechanism against all those things that cannot be understood or controlled. And since the best defence is a good offence, laughter can unite by excluding everything that is marginal, which hints at its tragic dimension. Laughter, in Placey’s work, therefore serves to create a continuous tension between distancing and empathy.

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