« Un trésor enfoui »

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27 mars 2018

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Ovidiu Olar, « « Un trésor enfoui » », Cahiers du monde russe, ID : 10.4000/monderusse.10097


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Depuis les temps héroïques de Christiaan Sepp (1883) et d’Émile Legrand (1894), la traduction du Nouveau Testament en grec moderne de Maxime de Gallipoli suscite l’intérêt de nombreux chercheurs. Imprimée à Genève en 1638, cette traduction est considérée comme « la plus importante initiative pastorale » de Kyrillos Loukaris, le patriarche de Constantinople « calviniste » au destin tragique (Michael Angold). Basé sur des archives, l’article tente de discuter cette conclusion. Les lettres qu’adresse, depuis la capitale ottomane, Antoine Léger, aumônier de l’ambassade de Hollande à Constantinople, permettent de mieux comprendre le contexte et le propos de cette aventure. Dispersées entre Genève, Leyde, Bâle et Wetzikon, ces lettres nous offrent la possibilité de documenter deux vues divergentes sur le statut des Saintes Écritures. Selon la première, la Bible devait être traduite en langue vernaculaire de sorte qu’elle fût comprise par tous ; selon la seconde, les textes bibliques n’étaient pas à mettre entre toutes les mains. Dans la mesure où le débat fut d’un très grand intérêt et lourd de conséquences, un nouveau regard sur un vieux thème est susceptible de produire de nouveaux résultats.

Since the heroic times of Christiaan Sepp (1883) and Émile Legrand (1894), the translation of the New Testament into Modern Greek by Maximos of Gallipoli has attracted the interest of many scholars. Printed in Geneva in 1638, this translation is considered to be “the most important pastoral initiative” of Kyrillos Loukaris, the ill‑fated “Calvinist” patriarch of Constantinople (Michael Angold). Based on archival material, the article attempts to discuss this conclusion. The letters sent from the Ottoman capital by Antoine Léger, chaplain of the Dutch embassy to the Porte, allows us better to understand the context and purpose of this venture. Scattered between Geneva, Leiden, Basel and Wetzikon, these letters offer us the possibility to document two divergent views concerning the status of the Scriptures. According to the first, the Bible had to be translated into the vernacular in order to be understood by everyone; according to the second, the biblical texts were not for anyone. As the debate was of huge interest and significant consequences, a new look at an old topic can provide fresh results.

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