Marginal Notes in South Slavic Written Culture

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27 mars 2018

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Konrad Petrovszky, « Marginal Notes in South Slavic Written Culture », Cahiers du monde russe, ID : 10.4000/monderusse.10106


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Résumé En Fr

Up until the nineteenth century, written culture in the Orthodox part of Southeast Europe was largely shaped by the reproduction of religious texts, leaving the historian with a daunting paucity of written evidence, especially when it comes to the study of the seventeenth century. The paper seeks to broaden our understanding of the period by focusing on the rich tradition of marginal writings from the Slavic speaking areas of the Balkans, which have hitherto mostly been used to corroborate individual facts concerning people, places, and events but have not been subjected to systematic examination. How can we make sense of this large mass of texts the abundance and disparity of which seem to defy any clear classification? Which motives, aspects, and meanings of writing can be inferred from their in‑depth study? Could we thus gain a better understanding of the subjective dimension of history—and where would the limits of this approach be reached? By situating this source type within the written culture of its time, the paper is an exercise in source criticism that, along the way, presents new possibilities of approaching the 17th century through the study of marginal texts.

Jusqu’au xixe siècle, la culture écrite dans la partie orthodoxe de l’Europe du sud‑est a été largement définie par la reproduction de textes religieux et laisse l’historien dans un manque décourageant de documentation écrite, particulièrement quand il s’agit d’étudier le xviie siècle. L’article cherche à élargir notre compréhension de la période en se focalisant sur la riche tradition des notes marginales dans les zones slavophones des Balkans, qui ont jusqu’ici été essentiellement utilisées pour corroborer des faits individuels concernant des personnes, des lieux et des événements, mais n’ont pas été soumises à un examen systématique. Comment pouvons‑nous faire sens de tous ces textes dont l’abondance et la disparité semblent défier toute classification claire? Quels motifs, quels aspects et quels sens de l’écrit peuvent être déduits de leur étude en profondeur ? Dès lors, cette étude permettrait‑elle d’aboutir à une meilleure compréhension de la dimension subjective de l’histoire et quelles seraient les limites de cette approche ? En considérant ce type de source comme relevant de la culture écrite de l’époque, l’article se révèle un exercice de critique des sources qui, progressivement, dévoile de nouvelles possibilités d’approcher le xviie siècle au travers de l’étude des annotations marginales.

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