Jacob von Stählin, académicien et courtisan.

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19 décembre 2016

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Francine-Dominique Liechtenhan, « Jacob von Stählin, académicien et courtisan. », Cahiers du monde russe, ID : 10.4000/monderusse.8496


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Jacob von Stählin vécut cinquante ans en Russie ; professeur à l’Académie des sciences, secrétaire perpétuel de cette institution, rédacteur en chef de l’édition allemande de la Gazette de Saint-Pétersbourg, fondateur et directeur de l’Académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg, il fut un observateur privilégié de la vie scientifique et culturelle russe. Il observa avec malice ses collègues étrangers et russes, Lomonosov, Trediakovskij ou Sumarokov en tête, sur lesquels il resta sibyllin dans ses textes officiels, mais qu’il n’épargna pas dans ses lettres privées. Il les accusait de « ramper » devant la hiérarchie, et de malmener leurs subordonnés. Stählin ne fut guère plus indulgent envers ses supérieurs dont il avait à subir, sans le moindre droit à la riposte, les chicanes et les humiliations. Or, il aimait l’intrigue, se prit au jeu de la hiérarchie, et n’échappa pas à ce comportement courtisan qu’il méprisait tant.

Jakob von Stählin, Academician and courtier.Jakob von Stählin spent fifty years in Russia. His position as professor and permanent secretary of the Academy of Science, chief editor of the German edition of the Peterburgskaia gazeta, and as director of the Academy of Fine Arts (which he founded), made him a privileged observer of Russian scientific and cultural life. He cast a mocking eye on his foreign and Russian colleagues, particularly Lomonosov, Trediakovskii and Sumarokov. Though he used vague terms about them in his official writings, he did not spare them fierce criticism in his private correspondence, accusing them of fawning over hierarchy and manhandling their subordinates. Stählin was hardly more indulgent about his superiors, whose harassment and humiliations he had to undergo in silence. He nonetheless liked intrigue, played the game of hierarchy and could not help adopting the sycophantic behavior he despised so much.

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