Le paysage russe comme lieu de méditation dans les Récits d’un pèlerin russe

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16 décembre 2016

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Après avoir présenté l’historique de la composition de ce grand classique de la spiritualité russe qui voit le jour dans les années 1880, l’auteur de cette étude s’attache à situer l’errance spirituelle du Pèlerin à la fois dans l’histoire de la mystique, dans la société et dans le paysage russes. Même s’il apparaît que, pour le Pèlerin, la Russie est bien « Nouvelle Jérusalem » – et donc lieu d’une imitatio Christi – le Pèlerin n’en tire aucune conclusion quant au rôle messianique que, selon les auteurs du courant slavophile et néo-slavophile, elle serait appelée à jouer, et il ne mentionne jamais la « Sainte Russie ». Signe sans doute de la profonde authenticité de l’expérience spirituelle du Pèlerin : sa piété n’est guère idéologisable. L’auteur de cette étude voit aussi une preuve de la valeur supranationale de cette mystique dans les rapprochements pertinents qui peuvent être faits avec la spiritualité d’un saint Ignace de Loyola.

Russian nature as a place for meditation in The Way of a PilgrimAfter introducing the background of this great classical book on Russian spirituality composed in the 1880s, the author tries to place the spiritual wanderings of the Pilgrim within the history of Russian mystical thought, society and landscape. Even though it appears that, in the eyes of the Pilgrim, Russia is really the “New Jerusalem” and hence the ground for an imitatio Christi, the Pilgrim draws no conclusion as to the messianic role which, according to the Slavophile and neo-Slavophile schools of thought, Russia is supposed to play, and he never mentions “Holy Russia.” As it does not readily lend itself to being transformed into an ideology, the Pilgrim’s spiritual experience bears the marks of authenticity. The author also sees evidence of the supranational value of the Pilgrim’s mystical life in the fact that it shares many relevant features with the spirituality of Saint Ignatius Loyola.

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