Citizenship, Deviance, and Identity

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10 janvier 2017

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GLEB Tsipursky, « Citizenship, Deviance, and Identity », Cahiers du monde russe, ID : 10.4000/monderusse.9499


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Citoyenneté, déviance et identité : la presse soviétique pour la jeunesse, agent du contrôle social à l’époque du DégelEn 1954-1955, poussé par la politique de Xruščev qui visait à donner corps à l’utopie communiste et par la hausse perceptible de la délinquance juvénile, le parti communiste lança la campagne pour les loisirs afin de réguler le temps libre des jeunes. L’article étudie certains des aspects coercitifs de cette initiative et examine le rôle joué par les publications pour la jeunesse qui imposèrent des contrôles sociaux aux jeunes « déviants » tels les hooligans ou les zazous (stiljagi). En se fondant sur la presse, les archives et la littérature, l’auteur apporte un nouvel éclairage au tournant pris par la politique de Hruščev qui visait à diriger la jeunesse par le biais du pouvoir infrastructurel et de la violence symbolique combinés à la mobilisation de la société et au soutien des initiatives de la jeunesse. Les sources montrent que la rhétorique journalistique, lestée d’ambiguïtés, a laissé de la place à la négociation, peut-être délibérément. L’auteur suggère que ces ambiguïtés ont ébranlé la cohésion du discours public sur la campagne pour les loisirs et ont contribué au développement de l’autonomie de la jeunesse.

In 1954 and 1955, impelled by Khrushchev’s drive to reach communist utopia and a perceived rise in juvenile delinquency, the Communist Party launched the Leisure Campaign to regulate young people’s free time. This article investigates some of the coercive aspects of the leisure initiative by examining the role played by youth newspapers in imposing social controls over young “deviants” such as hooligans and style-seekers (stiliagi). Utilizing press, archival, and literary sources, our research sheds light on the Khrushchev leadership’s turn toward managing the young via infrastructural power and symbolic violence, combined with societal mobilization and encouragement of youth initiative. Evidence shows that the press rhetoric proved riddled with ambiguities and left room for negotiation, perhaps deliberately. These ambiguities, I suggest, undermined the cohesion of public discourse on the leisure campaign and contributed to the development of youth autonomy.

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