The Bird in the Corner of the Painting: Some Problems with the Use of Buddhist Texts to Study Buddhist Ornamental Art in Thailand

Fiche du document

Date

22 septembre 2014

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Moussons

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1620-3224

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2262-8363

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Justin McDaniel, « The Bird in the Corner of the Painting: Some Problems with the Use of Buddhist Texts to Study Buddhist Ornamental Art in Thailand », Moussons, ID : 10.4000/moussons.2966


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Despite the prevalence of ornament and decoration in Buddhist monasteries in Thailand, as an art form, ornament has been almost entirely ignored in favor of the study of narrative and didactic art and literature. In this paper, I approach the subject of temple ornament (focusing primarily on the use of decorative birds) in Thai Buddhism through the lens of Affect Theory. As scholars of this approach emphasize that to study affect is to study “of accumulative beside-ness.” It is the study of accumulation of encounters. The senses accumulate images, feelings, scents, and sounds constantly. It is the slow accretion of knowledge in the form of non-discursive impressions. It is not the systematic learning of facts, dates, titles, terms, narrative sequences, ethical standards, and logical progressions, but the body’s “capacity to affect and be affected.” Birds are so common in Buddhist stories, murals, illuminated manuscripts, dance dramas and comedies, jewelry, and decorative parts of clothing and temple architecture that they become, like ritual and music, repetitious affective encounters experienced in Buddhist popular culture. I assert that these affective encounters are as fundamental, if not more fundamental, to the ways Buddhists learn to be Buddhists, because they are more accessible and common, than ethical arguments, philosophical treatises, and doctrinal formulations.

En dépit de l’omniprésence des ornements et des éléments décoratifs dans les monastères de Thaïlande, les ornements comme forme d’art ont été quasiment ignorés à la faveur de l’étude des arts et de la littérature narrative et didactique. Dans cet article, j’aborde le sujet des ornements de temples (en me concentrant principalement sur l’usage des oiseaux décoratifs) dans le bouddhisme thaï à travers le prisme de la théorie de l’affect. Les spécialistes de cette approche insistent sur le fait qu’étudier les affects, c’est étudier « l’accumulation des à-côtés ». C’est l’étude de l’accumulation des rencontres. Les sens accumulent constamment des images, des sensations, des odeurs et des sons. Le savoir est lentement accumulé sous la forme d’impressions non discursives. L’intérêt ne porte pas sur l’apprentissage systématique des faits, dates, titres, termes, séquences narratives, standards éthiques et progressions logiques, mais sur la « capacité du corps à affecter et à être affecté ». Les oiseaux sont si présents dans les histoires, les peintures murales, les manuscrits enluminés, le théâtre dansé, les bijoux et les éléments décoratifs des vêtements et de l’architecture des temples bouddhiques, qu’on peut les décrire, comme le rituel ou la musique, comme des rencontres affectives répétitives dont on fait l’expérience dans la culture populaire bouddhiste. J’affirme ici que ces rencontres affectives, parce qu’elles sont plus accessibles et répandues, sont aussi, sinon plus, fondamentales dans l’apprentissage par les Bouddhistes de la manière d’être bouddhiste que les arguments éthiques, les traités philosophiques et les formules doctrinales.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en