L’itinéraire d’un chirurgien nord-vietnamien : Entre révolution nationale et science internationale

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20 février 2015

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Michitake Aso et al., « L’itinéraire d’un chirurgien nord-vietnamien : Entre révolution nationale et science internationale », Moussons, ID : 10.4000/moussons.3098


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Formé à l’École française, le chirurgien vietnamien Tôn Thất Tùng rejoint le Viêt Minh dès le début de la guerre d’Indochine, et met ses compétences au service de la résistance. Après 1954, il participe à la reconstruction sanitaire de la République démocratique du Viêt Nam. En retour de ses services, l’État lui offre la possibilité de reprendre ses travaux sur la chirurgie hépatique, commencés sous la colonisation. La mise au point d’une technique nouvelle lui permet de publier dans des journaux internationaux. Grâce au réseau scientifique qu’il a pu ainsi constituer, il peut envoyer des étudiants se former à l’étranger. Ce réseau de correspondants lui sert également à entreprendre un nouveau combat contre l’épandage de la dioxine sur le Viêt Nam durant la période américaine. Cet article souligne le lien étroit entre science et politique dans la vie et la carrière de Tùng, tout en montrant que celles-ci s’inscrivent dans une histoire globale de la médecine.

Educated in French schools, the Vietnamese surgeon Tôn Thất Tùng joined the Viet Minh at the beginning of the First Indochina War, putting his skills at the service of the resistance. After 1954, he helped to rebuild the healthcare system of the Democratic Republic of Vietnam. In return for his services, the DRV offered him the chance to resume his earlier experiments with liver surgery began under colonization. The development of a novel surgical technique allowed his work to appear in international journals. Thanks to the scientific networks that resulted from these publications, he could send students abroad to be trained. This network of correspondents also enabled him to undertake a new struggle against the spraying of dioxin over Vietnam during the Second Indochina War. Our article underlines the tight connections between science and politics in Tùng’s life and career, all the while showing that these form part of a global history of medicine.

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