11 janvier 2024
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Abdou Ndiaye, « Le discours du pathétique pour la quête de la solitude dans les confessions, les dialogues et les rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau », Multilinguales, ID : 10.4000/multilinguales.10786
Il existe chez l’auteur des promenades, des Confessions, de l’Émile et de la Nouvelle Héloïse une relation particulière qu’il entretient avec l’écriture qui semble fonctionner comme un lieu de mémoire où le persécuté pourra se ressourcer, un lieu favorable à la rédemption et un bouclier sûr contre les attaques de toutes sortes, même celles de ses propres désirs. Ainsi, dans la quête de son identité, plusieurs possibilités s’offrent-elles à lui pour retrouver la stabilité du moi et qui résident dans la manipulation scripturale. Face aux attaques de ses ennemis, comment Rousseau s’érige-t-il en victime ? Le présent article est une étude critique des œuvres autobiographiques de Rousseau. Il a pour objectif de montrer comment cet auteur dispose de son verbe créateur pour appâter le lecteur par les sentiments. Ainsi devant les souffrances, la fuite du temps qui entraîne sa future déchéance, montrerons-nous comment l’élégie, le chant intérieur et l’émotion du style se chargeront de transformer les attaques de ses détracteurs en énergies le rapprochant de son lecteur.