Le rôle de la « valeur opérale » dans l'appréhension des récits au théâtre, entre scène et texte. À propos des spectateurs-lecteurs et des lecteurs-spectateurs

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Romain Bionda, « Le rôle de la « valeur opérale » dans l'appréhension des récits au théâtre, entre scène et texte. À propos des spectateurs-lecteurs et des lecteurs-spectateurs », Serveur académique Lausannois, ID : 10.4000/narratologie.9122


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Une pièce de théâtre raconte-t-elle la même histoire sur la scène et sur la page ? A priori non : le récit scénique (dont participent les jeux de scène) et le récit textuel étant forcément différents, l'histoire racontée ne peut pas être exactement la même. Mais que se passe t il lorsqu'un lecteur lit un texte qu'il considère être la trace ou le programme d’un spectacle (c'est un lecteur spectateur), ou quand un spectateur regarde et écoute ce qu'il considère être la mise en scène d’un texte (c'est un spectateur lecteur) ? Il est possible qu’aux yeux de ce lecteur ou de ce spectateur, l’histoire racontée soit «la même» sur la page et sur la scène : elle peut être perçue comme «identique» (indépendamment de la manière dont elle est présentée), ou comme disponible en deux versions (ou variantes) textuelle et scénique. L'hypothèse est la suivante : la manière dont le spectacle et le texte font œuvre (aux yeux des créateurs et des récepteurs) a une incidence sur la manière dont les récits pris en charge sont perçus, et affecte in fine l’histoire racontée. Plus précisément : la représentation qu’un individu se fait d’une histoire est (notamment) tributaire de la «valeur opérale» que cet individu accorde à chacun des objets qu’il reconnaît participer à la constitution de l’œuvre considérée. Après avoir introduit le concept de «valeur opérale» (pleine, partagée ou nulle), cet article présente le rôle que celle ci joue dans l'appréhension des récits au théâtre, et plus largement dans les récits pris en charge par des œuvres prises dans des logiques d'adaptation.

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