17 juillet 2014
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Anne-Julie Etter, « Archéologie indienne et mouvement migratoire », Les nouvelles de l'archéologie, ID : 10.4000/nda.1131
Cet article établit une filiation entre les travaux menés à la fin du xviiie siècle par les membres de l’Asiatic Society of Bengal et le développement ultérieur de la discipline archéologique en Inde, en examinant la mise en place d’un modèle interprétatif fondé sur les mouvements de population. Dérivé du récit mosaïque du peuplement du monde ancien, ce modèle était issu de la volonté des orientalistes britanniques de concilier les sources bibliques et indiennes. L’influence de ce modèle est analysée à l’aide de deux exemples. L’étude de la statuaire bouddhique fut marquée à la fin du xviiie siècle et durant le premier tiers du xixe siècle par le succès de la théorie de l’origine africaine du Bouddha. Les mégalithes attirèrent l’attention dès le début du xixe siècle, en raison de leur ressemblance supposée avec ceux de l’Europe, qui semblait attester l’idée d’une origine commune.