Les biens archéologiques mobiliers en contexte de diagnostic archéologique

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20 mai 2021

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Olivier Labat et al., « Les biens archéologiques mobiliers en contexte de diagnostic archéologique », Les nouvelles de l'archéologie, ID : 10.4000/nda.11500


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Issus d'un cadre réglementaire renouvelé introduit par la loi LCAP, la publicisation des biens archéologiques mobiliers et le renforcement du contrôle scientifique et technique (Cst) des services de l’État en matière de gestion des collections posent la question de la spécificité de traitement de ces dernières lors de la phase de diagnostic archéologique. Cet article propose un rapide historique du traitement tant institutionnel que méthodologique de cette question, avant d'analyser la différence de statut que le mobilier rencontre selon sa place dans la chaîne patrimoniale. En effet, on constate que le mobilier issu de la phase initiale des opérations archéologiques ne rencontre pas les mêmes obligations que celui, issu pourtant d'un même contexte taphonomique, mis au jour lors d'une opération de fouilles. Pourtant, d'un point de vue purement réglementaire, le bien archéologique mobilier est un bien culturel invariable quel que soit le contexte administratif de sa découverte. Cet état de fait interroge forcément la place du conservateur-restaurateur dans les mécanismes opérationnels actuels de l'archéologie préventive.

As a result of a renewed regulatory framework introduced by the LCAP law, the publicising of movable archaeological properties and the strengthening of the scientific and technical control (Cst) of State services in terms of collection management raise the question of the specificity of the treatment of collections during the archaeological diagnosis phase. This article provides a brief history of both the institutional and methodological treatment of this question, before analysing the difference in status that artefact encounters according to its place in the heritage chain. Indeed, it can be seen that artefact from the initial phase of archaeological operations does not meet the same obligations as object, even though it comes from the same taphonomic context, which is uncovered during an excavation operation. However, from a purely regulatory point of view, movable archaeological properties are invariable cultural objects, whatever the administrative context of their discovery. This state of affairs inevitably questions the place of the conservator-restorer in the current operational mechanisms of preventive archaeology.

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