2 avril 2014
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Serge Lewuillon, « Fouilles, sites ou monuments ? », Les nouvelles de l'archéologie, ID : 10.4000/nda.2104
Dans le courant du xixe siècle, le développement de l’iconographie est inséparable de la restauration des monuments français, qui avaient beaucoup souffert sous la Révolution. Mais les lithographes ne pouvaient se résoudre à dissocier les monuments de leur décor naturel. Cette conception mixte donna naissance à la notion de site. Vers le milieu du siècle, la photographie y ajouta la rigueur de l’inventaire, l’appliquant même aux milieux naturels. Ces nouveaux cadres de perception eurent une grande influence sur la prise conscience environnementale et culturelle. Les règlements, puis la législation s’en mêlèrent. Mais dans quel ordre ? L’étude des processus de préservation du patrimoine révèle que la préférence des Français n’allait pas nécessairement à l’exigence idéologique ni à l’intuition historique.