12 novembre 2014
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Jacques Troadec, « De l’usage contemporain de l’archéologie urbaine », Les nouvelles de l'archéologie, ID : 10.4000/nda.2469
La pratique de l'archéologie urbaine comprend une phase expérimentale réalisée dans le cadre de la vie quotidienne, avec un impact non négligeable sur les modes de gestion du milieu urbanisé. Les archéologues s'invitent désormais parmi les acteurs habituels de la ville. À n'en pas douter, les tensions accrues ces dernières années ont à voir avec le contexte économique difficile. Mais la multiplication des réticences et des discours identifiant l'archéologie comme un empêchement au développement économique et comme une entrave au futur de la ville, tient d'abord à un malentendu en germe depuis l'essor conjoint de l'archéologie préventive et de l'archéologie des villes. L'apport de l'activité archéologique au sein des villes est habituellement perçue au plan patrimonial, voire culturel. Et c'est la réponse la plus lisible qu'apportent généralement les praticiens de l'archéologie préventive. Est-ce suffisant ? Définir l'utilité d'une archéologie de la ville ne nécessite t-il pas de prendre pied où se joue et se renouvelle l'idée sociale de l'urbain ? archéologie préventive, enjeu urbain, fonction mémorielle, attente sociale, droit de cité