L'évaluation du potentiel archéologique des villes

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12 novembre 2014

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Définir l’archéologie pour la ville soulève un certain nombre de questions dont parmi celle-ci : comment concilier l’archéologie préventive et les projets d’aménagement de la ville ? Les archives du sol et bâties sont définies comme étant des ressources non-renouvelables à préserver et, selon les points de vue, constituent un potentiel ou un risque à prendre en compte lors d’un projet d’aménagement. Dans tous les cas, il est nécessaire de pouvoir estimer et caractériser aussi précisément que possible le potentiel archéologique impacté lors d’un aménagement afin de prévoir au mieux l’investissement pour les interventions archéologiques (coût opérationnel, temps accordé à la recherche…) et le retour sur cet investissement (valorisation). Comment alors transformer l’ « aléa  archéologique » en valeur ajoutée pour une ville ? Depuis les années 1980, des réflexions ont été menées sur les pratiques de l’archéologie urbaine. Des solutions et des stratégies de recherche ont été proposées afin de concilier recherche archéologique et aménagement urbain. Le bilan de ces pratiques est encore aujourd’hui mitigé. Malgré la masse d’information archéologique acquise lors des opérations, les équipes archéologiques ont souvent peu de moyens pour les exploiter à l’échelle de la ville et pour proposer et/ou actualiser des cartes du potentiel archéologique. Ces outils d’aide à la décision sont pourtant précieux et utilisables autant par les aménageurs, les élus, les prescripteurs et les chercheurs. Quelques cas d’expériences positives menées en Région Centre ou encore à Lyon et à Bordeaux seront abordés ici.

Define archaeology for urban city brings several questions. One of them is « how to reconcile preventive archaeology and urbans development projects ? ». Soil and built archives are defined as being non-renewable resources to protect and – according to points of view – constitute a potentiel or a risk to take into account during a development project. In every case, it is necessary to be able to consider and characterize as exactly as possible the archaeological potential impacted during a development. In order to plan at best the investment in time and money for the archaeological interventions and the return on investment. Then, how to transform the "archaeological risk" into added value for a city? Since the 1980s, reflections were led on the practices of the urban archaeology. Solutions and strategies of research were proposed to reconcile archaeological research and urban planning. The assessment of these practices is mitigated even today. Despite of the mass of archaeological information acquired during the operations, the archaeological teams often have few means to exploit them on the scale of the city and to propose and/or update maps of the archaeological potential. These decision-making tools are nevertheless precious and usable as much by the planners, the elected representatives, the prescribers and the researchers. Some cases of positive experiences led in Centre region or also in Lyon and in Bordeaux will be discussed here.

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