12 novembre 2014
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Amélie Laurent-Dehecq, « L'évaluation du potentiel archéologique des villes », Les nouvelles de l'archéologie, ID : 10.4000/nda.2478
Définir l’archéologie pour la ville soulève un certain nombre de questions dont parmi celle-ci : comment concilier l’archéologie préventive et les projets d’aménagement de la ville ? Les archives du sol et bâties sont définies comme étant des ressources non-renouvelables à préserver et, selon les points de vue, constituent un potentiel ou un risque à prendre en compte lors d’un projet d’aménagement. Dans tous les cas, il est nécessaire de pouvoir estimer et caractériser aussi précisément que possible le potentiel archéologique impacté lors d’un aménagement afin de prévoir au mieux l’investissement pour les interventions archéologiques (coût opérationnel, temps accordé à la recherche…) et le retour sur cet investissement (valorisation). Comment alors transformer l’ « aléa archéologique » en valeur ajoutée pour une ville ? Depuis les années 1980, des réflexions ont été menées sur les pratiques de l’archéologie urbaine. Des solutions et des stratégies de recherche ont été proposées afin de concilier recherche archéologique et aménagement urbain. Le bilan de ces pratiques est encore aujourd’hui mitigé. Malgré la masse d’information archéologique acquise lors des opérations, les équipes archéologiques ont souvent peu de moyens pour les exploiter à l’échelle de la ville et pour proposer et/ou actualiser des cartes du potentiel archéologique. Ces outils d’aide à la décision sont pourtant précieux et utilisables autant par les aménageurs, les élus, les prescripteurs et les chercheurs. Quelques cas d’expériences positives menées en Région Centre ou encore à Lyon et à Bordeaux seront abordés ici.