1 juillet 2020
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François Giligny et al., « Informatique et archéologie en France : les années 1980 », Les nouvelles de l'archéologie, ID : 10.4000/nda.7936
Les années 1980 ont été décisives quant à l’essaimage de l’informatique en archéologie. Que ce soit sur le terrain ou en laboratoire, l’arrivée des micro-ordinateurs a largement été à l’origine de leur généralisation. Du point de vue méthodologique, ce sont les applications de bases de données documentaires, les traitements mathématiques et statistiques pour des données chrono-culturelles ou spatiales et enfin les applications au terrain avec les systèmes d’information archéologiques afin de gérer des projets de fouille.Ces innovations ont été rendues possible par des évolutions préalables dans les domaines méthodologiques et théoriques : l’enregistrement par contextes, l’analyse des relations entre contextes, l’approche de la fouille horizontale et la spatialisation des données à l’échelle intrasite, l’échantillonnage régional et les projets à large échelle géographique. Sans ces préalables, l’adoption d’outils informatique n’aurait pas connu un aussi grand succès.Enfin, les perspectives actuelles sont liées au développement de l’archéologie numérique et des technologies en 3D. Elles vont très probablement révolutionner nos manières de faire et de concevoir les données archéologiques.