Syndicaliste et administrateur de la SNCF

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1 novembre 2015

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Marnix Dressen et al., « Syndicaliste et administrateur de la SNCF », La Nouvelle Revue du Travail, ID : 10.4000/nrt.2334


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Cet article apporte des éléments de réflexion sur le centre de gravité du pouvoir dans une entreprise comme la SNCF et sur la forme qu’y prend la “démocratie sociale”. Les auteurs se livrent à la sociographie des salariés siégeant au CA de la SNCF. Puis, ils traitent une question rarement abordée : que se passe-t-il une fois la porte de la salle du CA refermée ? Quels sont les rapports de forces lorsque les administrateurs de toutes origines s’opposent entre eux ? La troisième partie analyse les dossiers traités. Enfin, les auteurs s'interrogent sur les interactions entre les administrateurs salariés et leurs mandants. En conclusion générale, ils reviennent sur le défi que représente pour une organisation se réclamant du syndicalisme révolutionnaire de siéger dans un organisme fermement tenu en main par l’État mais aux préoccupations toujours plus marchandes.

The article reflects both upon the location of core power within companies such as SNCF French National Railways and also on the various forms that “social democracy” might assume in such environments. The authors engage in a sociographic study of SNCF headquarter employees, asking what happens behind closed doors at board of directors meetings and how the balance of power lies in arguments between different categories of board members. A third analysis delves into specific case studies, with the authors focusing on interactions between employee board members and the parties they represent. The conclusion highlights how challenging it is for organisations claiming to engage in revolutionary unionism to make space for themselves in organisations that are under strict state control yet pursue more or less commercial ambitions.

Este artículo aporta elementos de reflexión sobre el centro de gravedad del poder en una empresa como la SNCF y sobre la forma que en ella adquiere la “democracia social”. Los autores emprenden una sociografía de los trabajadores que son miembros del Consejo de administración de la SNCF. Posteriormente analizan un tema pocas veces tratado: ¿qué pasa una vez que se cierra la puerta del CA? ¿Cuáles son las relaciones de fuerza cuando los administradores de todos los orígenes se oponen entre sí? En la tercera parte se analizan los casos examinados. Por último, los autores se interrogan sobre las interacciones entre los administradores asalariados y sus representados. Como conclusión general, retoman el desafío que representa para una organización que se reclama del sindicalismo revolucionario participar en un organismo fuertemente controlado por el Estado pero cuyas preocupaciones son cada vez más mercantiles.

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