Deux perspectives pour analyser les relations professionnelles

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Date

1 mai 2016

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Relations

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John T. Dunlop et al., « Deux perspectives pour analyser les relations professionnelles », La Nouvelle Revue du Travail, ID : 10.4000/nrt.2638


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Cet article est la traduction d’un article paru dans la revue Industrial and Labor Relations Review, qui fait suite à un débat organisé à l’université de Princeton au début de l’année 1949, entre William Foote Whyte (1914-2000) et John Thomas Dunlop (1914-2003) à propos du cadre d’analyse des relations professionnelles (Industrial Relations), qui font alors l’objet de recherches de plus en plus nombreuses aux Etats-Unis. Cette controverse entre l’un des chefs de file du mouvement des “relations humaines”, alors en plein apogée, et l’une des figures majeures des relations professionnelles permet de voir les deux voies entre lesquelles le champ des relations professionnelles a longtemps hésité sur un plan théorique aux Etats-Unis : les relations professionnelles peuvent-elles procéder d’une extension naturelle du cadre d’analyse des relations humaines pour couvrir les relations syndicats-direction ? Ou bien doivent-elles se fonder sur d’autres bases théoriques et méthodologiques, qui permettent en particulier de prendre la mesure de l’influence du contexte et des conditions économiques, sociales, politiques et techniques sur ce qui se passe à l’intérieur de l’entreprise ? La traduction de ce débat pourrait nourrir une réflexion sur les catégories de pensée et d’action avec lesquelles appréhender la décentralisation de plus en plus prononcée de la négociation collective vers les entreprises.

This article appeared in Industrial and Labor Relations Review, following an early 1949 meeting at Princeton University between William Foote Whyte (1914-2000) and John Thomas Dunlop (1914-2003) to debate an industrial relations analysis framework, this being a heavily studied topic in the United States at the time. The controversy between a leader of the “human relations” school of thought that was on the rise at the time, and one of the main figures in the field of industrial relations, revealed the two directions between which US industrial relations’ theoretical development was hesitating. The main question was whether industrial relations constituted a natural extension of a framework for analysing human relations with a view towards improving understanding how unions and managements interact – or whether they had other theoretical or methodological foundations capable specifically of measuring how context and economic, social, political and technical conditions influence what happens inside a company. The debate nourrished thinking about different categories of reflection and action while augmenting understanding of collective bargaining’s increasing decentalisation towards companies.

Este artículo es la traducción de un artículo publicado en la revista Industrial and Labor Relations Review, que prolongó un debate organizado en la universidad de Princeton a principios de 1949 entre William Foote Whyte (1914-2000) y John Thomas Dunlop (1914-2003) sobre el marco de análisis de las relaciones laborales (Industrial Relations), en aquella época tema de investigación cada vez más abundante en Estados Unidos. Esa controversia entre uno de los jefes de fila del movimiento de las “relaciones humanas”, entonces en pleno apogeo, y una de las más grades figuras de las relaciones laborales, permite ver las dos vías entre las cuales el campo de las relaciones laborales vaciló mucho tiempo en el plano teórico en Estados Unidos : ¿pueden las relaciones laborales proceder de una extensión natural del marco de análisis de las relaciones humanas para cubrir las relaciones sindicato-dirección ? O bien ¿deben apoyarse en otras bases teóricas y metodológicas que permitan, entre otras cosas, medir la influencia del contexto y de las condiciones económicas, sociales, políticas y técnicas sobre lo que ocurre dentro de la empresa ? La traducción de ese debate podría alimentar una reflexión sobre las categorías de pensamiento y de acción con las cuales aprehender la descentralización cada vez más pronunciada de la negociación colectiva hacia las empresas.

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