Le compte épargne temps

Fiche du document

Date

3 novembre 2017

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2495-7593

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2263-8989

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess


Résumé Fr En Es

En 1994, les législateurs français introduisent le compte épargne temps (CET), un dispositif individuel mais nécessitant une négociation collective pour l’instaurer. Depuis, le dernier né des mécanismes de « temps choisi » a connu plusieurs évolutions législatives qui ont conduit à une diversification des modalités d’utilisation des comptes par les salariés. En s’appuyant sur une analyse quantitative de la négociation collective sur le CET en France entre 2006 et 2013, cet article restitue la diversité des accords épargne temps en les regroupant selon leur finalité et les collectifs destinataires. Il met en évidence un recul de la conception initiale du CET (faciliter les congés longs, les projets individuels) au profit de logiques favorisant la monétisation et l’augmentation des durées de travail.

In 1994, French legislators introduced time saving accounts (TSAs), being individual provisions whose implementation stemmed from collective bargaining. The latest avatar of this “time choice” mechanism has experienced a variety of legislative changes whose net effect has been to diversify how employees use TSAs. Based on a quantitative analysis of TSA-related collective bargaining in France between 2006 and 2013, the article scrutinises differences between the collective agreements that have been signed by grouping them by aim and target constituency. It also looks at how TSA’s initial rationale (to encourage people to take long holidays and engage in individual projects) has been weakened and replaced by a logic that emphasizes monetisation and increased working hours.

En 1994, los legisladores franceses introducen la cuenta de ahorro de tiempo (CET), un dispositivo individual pero que necesita una negociación colectiva para instaurarlo. Desde entonces, el último de los mecanismos de “tiempo escogido” experimentó varios cambios legislativos que condujeron a una diversificación de las modalidades de uso de las cuentas por los asalariados. Basándose en un análisis cuantitativo de la negociación colectiva sobre el CET en Francia entre 2006 y 2013, este artículo restituye la diversidad de los acuerdos ahorro de tiempo reagrupándolos según su finalidad y los destinatarios colectivos. Pone en evidencia un retroceso del concepto inicial del CET (facilitar las licencias largas, los proyectos individuales) en beneficio de lógicas que favorecen la monetización y el incremento de los periodos de trabajo.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en