Le low cost dans le secteur aérien

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1 mai 2018

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Résumé Fr En Es

Le low cost est analysé ici non comme une dérive au sein du capitalisme libéralisé, mais comme une tentative de nature systémique visant à une redéfinition généralisée de l’ensemble des rapports de production dans le secteur aérien. La compression des coûts, commune aux compagnies low cost, repose sur une dégradation des conditions d’emploi et de travail telles qu’elles étaient précédemment à l’œuvre dans le secteur. Dans le cas de Ryanair, porte-étendard du low cost en Europe, cette dégradation allait de pair, jusqu’il y a peu, avec un refus du dialogue social avec les syndicats représentatifs. Parallèlement, les compagnies low cost se caractérisent aussi par une intensification du travail de cabine, analysée ici à partir de la conception des espaces de travail des hôtesses et stewards de Transavia et easyJet. L’article s’attache enfin à dégager, à partir du cas français, les interactions systémiques avec les compagnies dites classiques, dont les salariés se trouvent soumis aux mêmes injonctions de productivité, dans une dérégulation générale des marchés.

Analysis often portrays the low-cost paradigm as a derivative of liberal capitalism but the present article represents it as a systematic attempt to redefine all production relations within the air travel sector. Low cost operators’ habitual cost-cutting exercises worsen employment and working conditions, sometimes going as far as to involve a refusal to engage in social dialogue (e.g. Ryanair until 2017). Budget carrier employee workloads have also intensified, as witnessed here through observations of the workspaces allocated to Transavia and easyJet cabin crew. Lastly, the article uses a French case study to describe systemic interactions with traditional carriers, whose employees - reflecting the generalized deregulation of the marketplace – are also facing the same productivity imperative

El low cost se analiza aquí no como una derivación en el seno del capitalismo liberalizado, sino como una tentativa de naturaleza sistémica que tiende a una redefinición generalizada del conjunto de las relaciones de producción en el sector aéreo. La reducción de los costos, común en las compañías low cost, se basa en una degradación de las condiciones de empleo y de trabajo, algunas veces con una denegación del diálogo social (Ryanair hasta en 2017). Paralelamente, las compañías low cost se caracterizan por una intensificación del trabajo de cabina, analizada aquí a partir de la observación de los espacios de trabajo de las azafatas y de los aeromozos de Transavia y easyJet. En síntesis, el artículo muestra, a partir del ejemplo francés, las interacciones sistémicas con las compañías denominadas clásicas, en las cuales los asalariados se encuentran sometidos a los mismos requerimientos de productividad, en una desregulación general de los mercados.

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