1 mai 2018
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Juan Sebastian Carbonell, « « Dix minutes, c’est rien » », La Nouvelle Revue du Travail, ID : 10.4000/nrt.3597
Un des principaux objectifs des nouveaux plans de compétitivité de l’industrie automobile française mis en place depuis le début de la crise économique est de modifier les exigences de temps de travail et de disponibilité temporelle de la main-d’œuvre, afin de répondre aux demandes d’un marché en crise. À partir de l’exemple de l’usine PSA-Mulhouse, nous verrons comment l’introduction d’un dispositif de « rattrapage » du temps de travail, appelé overtime, implique une modification du temps hors travail des ouvriers, de même qu’une modification des attitudes ouvrières à l’égard de la prévisibilité et de la disponibilité. On verra également que ce dispositif aura des conséquences sur la conflictualité au travail, puisqu’il constituera un nouvel enjeu de luttes au sein des ateliers.