1 novembre 2020
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2495-7593
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2263-8989
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Marie Loison-Leruste, « Sans-abrisme et travail social au féminin », La Nouvelle Revue du Travail, ID : 10.4000/nrt.7608
Le film Les invisibles, sorti en salle le 9 janvier 2019, est une comédie sociale qui raconte le quotidien d’une équipe d’intervenantes sociales, travaillant dans un lieu d’accueil de jour à destination de femmes sans domicile. Il fait écho aux travaux sociologiques menés par Marie Loison-Leruste, à qui la Nouvelle revue du Travail a demandé un éclairage sur le sujet traité par le réalisateur, Louis-Julien Petit. Quels sont les points de complémentarité entre le regard sociologique et celui du réalisateur ? Quelles sont au contraire les différences entre les constats empiriques que les sociologues peuvent faire et ce que le film met en évidence ? Alors qu’il est fréquent que la grande précarité soit traitée de façon misérabiliste, Marie Loison-Leruste montre que le film « sonne juste » et qu’il reflète bien les conditions de vie des femmes sans domicile et les conditions de travail difficiles des intervenantes sociales qui les accompagnent.