Performance et performatifs au cours d’un rituel d’anti-sorcellerie et de refondation sociale : le soalala, Nord-Est de Madagascar, 1975-1983

Fiche du document

Date

26 novembre 2015

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0246-0092

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2260-7730

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Thomas Mouzard, « Performance et performatifs au cours d’un rituel d’anti-sorcellerie et de refondation sociale : le soalala, Nord-Est de Madagascar, 1975-1983 », Études océan Indien, ID : 10.4000/oceanindien.1631


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Dofotera dit Moasibe, le « Grand-Guérisseur », homme inspiré et efficace a été à l’origine d’un rituel composite et novateur : le soalala, « bon-chemin ». Cette cérémonie a été accomplie dans des centaines de villages entre le milieu des années soixante‑dix et le début des années quatre‑vingt dans la région du Nord‑Est de Madagascar. Après avoir éliminé les mauvais charmes et les mauvais esprits des corps et des terres, Dofotera entendait restaurer l’entente collective sur le modèle de l’éthos traditionnel du fihavanana, en ré/instituant la communauté des corésidents (fokonolona) sur la base d’une fédération ancestrale, matérialisée par une pierre plate et ritualisée par la pratique du festin et du serment. Cet homme hors du commun acquit ainsi la légitimité de commander aux esprits de la vie et de transférer son autorité sur celles des ancêtres. Dans le cadre de ce numéro thématique, cet article insiste sur les opérations rituelles de remédiations opérées au sein des vivants, morts et génies.

Dofotera Moasibe, the “Great Healerˮ, created a composite and innovative ritual: soalala, “good-wayˮ. This ceremony was performed in hundreds of villages between the mid 1970s and early 1980s in the North-East of Madagascar. After removing bad charms, bad spirits from bodies and land, Dofotera intended to restore a collective agreement. Advocating the traditional ethos of fihavanana, he re/established the community of co-residents (fokonolona) on the base of an ancestral federation, materialized by a flat stone and ritualized by feast and oath. This extraordinary man gained legitimacy to control nature-spirits and transfer authority over those ancestors. As part of this special issue, this article focuses on the ritual practices of re-mediation operated within the living, the dead and nature spirits.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en