17 juillet 2017
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Gouveia de Oliveira Rovai Marta, « A militância pelo afeto: táticas femininas para enganar perpetradores durante a ditadura civil-militar brasileira (1964-1984) », L’Ordinaire des Amériques, ID : 10.4000/orda.3531
Cet article traitera du sujet de la militance des femmes dans la ville d’Osasco pendant la dictature civil-militaire au Brésil. Entre les années 2009 et 2012, ont été interviewées femmes qui ont affronté le régime en vigueur, soit en faisant directement partie de la guérilla soit dans l’espace domestique. Les femmes d’abord sans aucune participation dans le mouvement étudiant, dans les syndicats ou dans la guérilla, ont raconté comment la prison de leurs proches a modifié leurs vies et leur espace domestique. Motivées par l’affection, par la volonté de défendre les vies de leurs amis et parents, emprisonnés et torturés, elles ont développé des moyens innovateurs pour atteindre leurs objectifs : défendre leurs maisons, cacher les outils de guerilla et preuves, rendre visite aux prisonniers et les aider à communiquer avec leurs familles. Ils ont agi aussi dans la lutte pour l’amnistie. Poussées par la passion ils ont montré que la militance peut être subversive de plusieurs façons, notamment en utilisant des stigmates autour des représentations féminines pour créer des pratiques de résistance.