20 janvier 2011
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1957-3383
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1775-4135
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Serge Auffret et al., « Le New Labour et l’identité britannique », Observatoire de la société britannique, ID : 10.4000/osb.87
Dans sa volonté de créer une société « inclusive » Tony Blair se devait d’envoyer un nouveau signal aux exclus, aux immigrants, aux minorités ethniques et aux nations périphériques. Les notions d’identité nationale et de « Britishness » sont en effet au cœur du débat politique, surtout depuis l’accession à l'autonomie - même partielle - de trois des quatre « nations » britanniques : l’Écosse, le pays de Galles et l’Irlande du Nord. Le débat sur la « britannicité » a été relancé après 9/11 et surtout 7/7, événements qui ont ébranlé en Grande-Bretagne les certitudes multiculturalistes ». Dans le contexte de la globalisation, la page post-impériale semble avoir été définitivement tournée et la « mission nationale » s’inscrit non plus dans un passé glorieux mais dans l’action future. De quelle manière le New Labour a-t-il répondu à ces transformations et ces interrogations, et quelle vision de l’identité britannique propose-t-il? Quel crédit faut-il accorder à Gordon Brown lorsqu’il revendique l’exemplarité du Royaume-Uni, et suggère que ce dernier a un message original à offrir au monde, en raison de son caractère unique d’État à la fois multiculturel, multiethnique et multinational ?