Du valet au Boy, des littératures coloniales aux littératures africaines : la fabrication de clichés sociolinguistiques et leur traduction

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9 décembre 2015

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Jean Sévry, « Du valet au Boy, des littératures coloniales aux littératures africaines : la fabrication de clichés sociolinguistiques et leur traduction », Palimpsestes, ID : 10.4000/palimpsestes.1563


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La relation entre maitres et serviteurs est devenue un genre littéraire au sein de la littérature occidentale, avec une tendance, de la part des maîtres, à attribuer aux serviteurs une langue qui n’est pas la leur (Cervantes, Molière ou Shakespeare). Les littératures coloniales vont reproduire cette tradition (H.B.Stowe, Mark Twain, Joyce Cary & Alan Paton). A l’opposé, on inventera une autre langue, celle du Noble Guerrier (Rider Haggard, John Buchan). Dans le cas des littératures africaines (Wole Soyinka, Ken Saro Wiwa), les serviteurs vont enfin pouvoir récupérer leur langue. Au travers de ces exemples, on peut constater que le traducteur se heurte à des difficultés insurmontables, puisqu’il lui faut traduire une langue qui n’a pas de réalité sociolinguistique et qui réproduit des clichés.

The relationship between Masters and Servants has become a litérary genre in Western litérature, with a tendency on the part of the Masters to grant Servants a language which is not their own (Cervantes, Moliere or Shakespeare). Colonial literature reproduces this tradition (H. B. Stowe, Mark Twain, Joyce Cary é Alan Paton). Contrariwise, in some cases, another language is constructed, that of the Noble Warrior (Rider Haggard, John Buchan). In the case of African literature (Wole Soyinka, Ken Saro Wiwa), Servants assume at last a language of their own. Through such examples, one can see the translator is confronted with insuperable difficulties, as in most cases he has to turn into his language a nonexistent idiom teeming with linguistic stéréotypés

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