8 novembre 2016
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Anne-Laure Tissut, « The Water Cure, de Percival Everett : nonsense et sens du rythme », Palimpsestes, ID : 10.4000/palimpsestes.2108
À l’examen, cinq ans plus tard, de ma traduction de The Water Cure de Percival Everett, dans le cadre de la réflexion sur « Traduire le rythme », j’ai éprouvé le besoin parfois de reprendre la traduction de certains passages, dans le sens d’une plus grande proximité sonore entre le texte original et sa version traduite en français. L’interrogation méthodologique ainsi apparue rejoint les questions, plus vastes, de l’élaboration du sens et de la conception du langage et de la lecture. La traduction de la langue inédite qui s’invente dans ce roman permet s’esquisser une « poétique du traduire », reposant largement sur la matérialité du texte littéraire, tout en révélant certaines des visées de la création littéraire.