À propos des procédés de traduction

Fiche du document

Date

8 octobre 2015

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Palimpsestes

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1148-8158

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2109-943X

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess

Résumé Fr En

L’objet de cette étude est de dénoncer l’inanité des procédés de traduction tels qu’ils ont été exposés par Vinay et Darbelnet dans leur célèbre Stylistique comparée. La critique s’organise en deux étapes : d’abord la terminologie elle-même, puis ce qui se trouve à l’arrière-plan de cette mauvaise description de la traduction. La terminologie de Vinay et Darbelnet souffre de deux maux : un nombre ridiculement bas de termes pour décrire une opération si complexe et l’inadéquation de termes qui, dans l’ensemble, ont été mal définis ou mal intégrés à une théorie de la traduction qui soit satisfaisante. Ce qui est à l’arrière-plan de cet outil frustrant, c’est une vision caricaturale de la traduction et par là même de la théorie de la traduction : l’idée qu’une unité de traduction peut s’identifier dans le texte source laisse complètement de côté le fait que le texte cible fait aussi partie de la traduction. Le cœur de la théorie de la traduction devrait être fondé sur l’observation de l’action du traducteur, qui est un mélange d’herméneutique, de production d’équivalence et de réécriture ; notre objet devrait être d’identifier, de décrire et de nommer ces opérations, et elles ne peuvent se réduire à sept (ou neuf) « trucs ».

The aim of this study is to expose the inanity of translation devices such as they were set forth by Vinay and Darbelnet in their famous Stylistique comparée. In the first instance, we examine the terminology proper and then we address what lies behind this improper mapping out of translation. Vinay and Darbelnet’s terminology suffers from two main flaws: the ridiculously limited number of terms offered to describe such a complex operation as translation and the inadequacy of the terms themselves, which on the whole have been insufficiently defined or related to a proper theory of translation. What lies behind this inadequate tool is a grotesque view of translation and therefore of translation theory—their idea of a translation unit that could be identified in the source text completely overlooks the fact that the target text too is part of translation. The core of translation theory should be based on the observation of the translator’s action, a mixture of hermeneutics, equivalence generation and rewriting; our aim should be to identify, describe and name these operations, and they cannot be reduced to seven (or nine) devices.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en