De Ghosts d’Eva Figes (1988) à Spectres de Nancy Huston (1996), ou la traduction à l’épreuve du discontinu

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1 octobre 2012

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Nathalie Vincent-Arnaud, « De Ghosts d’Eva Figes (1988) à Spectres de Nancy Huston (1996), ou la traduction à l’épreuve du discontinu », Palimpsestes, ID : 10.4000/palimpsestes.489


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À l’instar de nombreux autres romans d’Eva Figes (dont certains n’ont jamais été traduits), Ghosts fait état d’une syntaxe et d’un mode de référence souvent énigmatiques qui entravent bien souvent sa lisibilité et rendent difficile toute entreprise de traduction. Ce phénomène est particulièrement observable tout au long des premières pages du texte dans lesquelles se manifeste un parcours mental erratique dicté par l’afflux désordonné de souvenirs et de sensations qui donnent sa pulsation interne au texte. La traduction réalisée par Nancy Huston joue de tous ces paramètres en proposant la plupart du temps des équivalents stylistiques intéressants de cette textualité particulière où à la cohésion grammaticale incertaine se substituent de nombreux procédés lexicaux de répétition qui sont autant de ponts jetés entre les différentes unités textuelles. Le présent article est consacré aux différentes stratégies mises en œuvre par la traductrice pour donner ainsi naissance à une certaine cohérence poétique au moyen d’une véritable « réécriture traduisante ».

Just like many other novels by Eva Figes—some of which have never been translated— Ghosts is fraught with a number of syntactic and referential riddles which often make the text quite difficult to read and translate. This is particularly perceptible throughout the first pages of the novel in which we are made to follow the narrator’s shadowy mental path dictated by a rather erratic flow of memories and sensations which endows the whole text with its own internal rhythm. The translation carried out by Nancy Huston takes all these features into account, mostly offering interesting stylistic equivalents of this peculiar textual set-up in which a number of lexical devices based on repetition often bridge the gap between the different textual units to make up for elusive grammatical cohesion. This paper is devoted to the various strategies worked out by the translator to give birth to a certain mode of poetic coherence in which translation itself involves a certain amount of rewriting.

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