2 octobre 2020
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Madeleine Stratford, « From Voluptuous Pleasure to Voluptés: Delving into the Literary Translation Process », Palimpsestes, ID : 10.4000/palimpsestes.5843
Au titre de traductrice littéraire, je joue à la fois le rôle de lectrice et de réécrivaine. Ma tâche consiste donc à réconcilier impératif artistique et jugement esthétique. Cet article vise à exposer les effets concrets de cette dichotomie entre création et critique sur ma propre pratique. En l’occurrence, je me pencherai sur ma traduction de trois récits de la Torontoise Marianne Apostolides présentant une tension physique ou sexuelle particulièrement marquée : « Ce qu’on peut faire pour de l’argent », « L’éveil » et « Le jeu du chat ». Puisant dans les principes de la recherche-création et de la traductologie génétique, je retracerai mon processus créatif, depuis mes lectures préliminaires et interprétations jusqu’à la réécriture des récits, en analysant des ébauches produites sur plusieurs mois, puis en verbalisant et en catégorisant mes émotions par rapport aux orignaux et à mes traductions.