De la traduction comme commentaire au commentaire de traduction

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1 septembre 2009

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Maryvonne Boisseau et al., « De la traduction comme commentaire au commentaire de traduction », Palimpsestes, ID : 10.4000/palimpsestes.59


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Ce numéro de Palimpsestes rassemble dix articles traitant de la relation du commentaire et de la traduction. Ces deux activités, nécessaires à la vie et survie d’un texte, manifestent des affinités qui permettent de les comparer l’une à l’autre jusqu’à, pour ainsi dire, voir dans le texte traduit une forme de commentaire. Les contributions de ce volume, qu’elles traitent des traductions du texte biblique ou de celles d’œuvres contemporaines mettent en lumière le parcours qui les relie, de l’exégèse à l’interprétation à la traduction. Certaines s’attachent à montrer comment la traduction devient le commentaire insu de sa source et analysent comment le choix et la récurrence de mots particuliers trahissent l’influence du contexte historique, social et culturel sur le traducteur aussi bien que les idéologies sous-jacentes non avouées qui président à la traduction de certains textes. Des aspects relevant du paratexte sont aussi interrogés comme la note de bas de page, parfois contestée mais néanmoins nécessaire en ce qu’elle ouvre un espace pour la théorisation du traduire. Elle entre, en tout cas, comme une composante essentielle dans l’appareil critique qui accompagne les éditions bilingues offrant en un même lieu le commentaire sous ses différentes formes, la traduction et ses variantes. L’édition bilingue met en avant la place de l’exégète, du chercheur et du traducteur, ce que réalisent aussi, d’une autre façon préfaces et postfaces. L’engagement du traducteur présentant et commentant lui-même son travail de traduction pour en éclairer les limites, apparaît comme une revendication auctoriale de visibilité et de contrôle modifiant les conditions de lecture du texte traduit. Enfin, la traduction est, de toute évidence, un commentaire indirect sur l’œuvre du poète quand ce dernier est lui-même traducteur et puise, par le biais de la traduction, aux sources d’autres œuvres. Ce sont donc diverses modalités du commentaire dans sa relation directe ou indirecte à la traduction que cet ouvrage explore.

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