Tophoven’s dream: a prototype for genetic translation studies

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Date

2 octobre 2020

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Elmar Tophoven Gideon Toury traduction transparente Nathalie Sarraute École de Tolède Elmar Tophoven Gideon Toury transparent translation Nathalie Sarraute School of Toledo


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Anthony Cordingley, « Tophoven’s dream: a prototype for genetic translation studies », Palimpsestes, ID : 10.4000/palimpsestes.6102


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Résumé En Fr

This article examines a neglected chapter in the history of translation: the formulation and promotion of “la traduction transparente”, Elmar Tophoven’s transparent translation. It charts the history of this form of translation process research, born from Tophoven’s own translation practice and his collaboration with linguists in the late 1960s-1970s, which grew into a vision, inspired by the so-called “Toledo School”, of a pan-European network of residences, where translators would work collaboratively, producing their own translation research by reflecting upon their strategies, problem solving and creativity. Tophoven emerges here with a central project to emancipate translators from a vicious cycle of anonymity, lack of scientific recognition and poor working conditions; he capitalizes upon the most significant technological innovation of his time, the microcomputer. If his method did not ultimately achieve the level of adoption that would have guaranteed its enduring relevance, his efforts to achieve his goal remain an important moment in the history of translation and a foundational chapter in the field known today as genetic translation studies.

Cet article examine un chapitre méconnu de l’histoire de la traduction : la conception et la promotion de la « traduction transparente » par Elmar Tophoven. Il retrace l’histoire de cette méthode d’auto-observation et d’analyse depuis sa naissance, à la fin des années 1960, jusqu’à l’idée (inspirée par l’« école de Tolède ») d’un réseau transeuropéen de résidences dans les années 1980 où des traducteurs travailleraient ensemble à l’application de cette méthode. Nous verrons que Tophoven entendait libérer le traducteur du cercle vicieux où le plongent l’anonymat, le manque de reconnaissance scientifique et de mauvaises conditions de travail, et que son rapport à la technologie lui a permis de tirer parti de l’avènement du micro-ordinateur. Si la « traduction transparente », faute d’être adoptée par un nombre suffisant de traducteurs, n’a jamais acquis une pertinence durable, le projet de Tophoven constitue un moment important dans l’histoire de la traduction et un chapitre fondateur dans la sous-discipline aujourd’hui connue sous le nom de génétique de la traduction.

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