L’imaginaire fluvial contemporain : un antidote urbain ?

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13 octobre 2020

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Fanny Romain, « L’imaginaire fluvial contemporain : un antidote urbain ? », Projets de paysage, ID : 10.4000/paysage.11836


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Les projets actuels de paysages fluviaux sont-ils l’expression d’une nouvelle offre en termes d’espaces publics ? Deux approches complémentaires permettent d’esquisser une réponse à cette question : l’une observe la mise en œuvre des « aménagements » réalisés (Romain, 2014), l’autre, adoptée pour cet article, analyse les discours oraux et écrits produits sur eux. L’imaginaire véhiculé par ces discours des maîtres d’œuvre et d’ouvrage dans les deux terrains sélectionnés (le Lez vert à Montpellier et la Têt à Perpignan) est construit autour de trois thèmes fédérateurs articulés ainsi : le rejet d’un milieu fluvial en surcontrôle hydraulique, architectural, botanique et horticole, contrebalancé par la patrimonialisation d’une végétation indigène qualifiée de sauvage, car productrice d’usages et d’images effaçant le cadre urbain dans lequel l’espace public fluvial s’insère.

Do current fluvial landscape projects present a new offer in terms of public spaces ? Two complementary approaches provide a possible answer to this question : one studies the implementation of development projects (Romain, 2014), the other, adopted for this article, analyses the spoken and written discourses concerning these projects. The representations imagined by the clients and the project managers for the two sites selected (the Lez vert in Montpellier and the Têt in Perpignan) are built around three unifying themes based on the following principle : the rejection of a river environment in which the hydraulic, architectural, botanical and horticultural elements are completely controlled in favour of the preservation of indigenous plants qualified as wild because they generate uses and images erasing the urban context of the fluvial public space.

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