La ville durable, un territoire d’avenir pour la biodiversité urbaine ?

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31 août 2020

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Delphine Gramond, « La ville durable, un territoire d’avenir pour la biodiversité urbaine ? », Projets de paysage, ID : 10.4000/paysage.9791


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La biodiversité est une composante urbaine particulière. Par nature, elle est composite, assemblant à l’échelle de la ville des espèces indigènes et des espèces exotiques, des sauvages et des introduites, aussi bien dans les espaces publics que privés. Mais la complexité de sa caractérisation résulte de l’évolution de l’approche scientifique naturaliste axée sur la connaissance de la diversité du vivant vers des conceptions multiformes intégrant des systèmes de représentations. Elle implique ainsi la reconnaissance, par le jeu d’acteurs concernés, de valeurs intrinsèques (d’existence, de legs, etc.) mais aussi de valeurs d’usage (régulation, production, services, etc.). Or, à l’heure où la dimension « biodiversité » est placée au cœur des préoccupations d’aménagements urbains durables, à l’image du programme Ville de demain soutenu par l’État français depuis 2008, la question des formes de valorisation envisagées est intéressante à analyser. Entre besoins de nature et reconnaissance de services, quelle(s) biodiversité(s) ciblent les projets d’aménagements actuels et futurs ? Comment est-elle intégrée en tant qu’élément de planification urbaine durable ? L’analyse montre que l’enjeu transversal commun aux projets d’ÉcoCités (2010) issus du plan Ville durable est de positionner la biodiversité comme liant social, instrument d’une culture et d’une gouvernance partagées, mais les stratégies restent imprécises et les plans d’actions modestes, car la biodiversité n’est pas une ressource urbanistique comme les autres !

Biodiversity is a special urban component. By nature, it is composite, bringing together within the city indigenous, exotic, wild and other introduced species in public and private spaces. The complex task of characterising this biodiversity stems from a shift away from the scientific naturalist approach based on the knowledge of the diversity of living organisms towards multiform notions integrating systems and representations. It therefore implies the recognition, through the interaction of the players concerned, of intrinsic values (of existence, legacies, etc.) but also of such values as uses (regulation, production, services, etc.). However, at a time when the “biodiversity” dimension is at the heart of concerns relating to sustainable urban development, as in the example of the City of the Future programme supported by the French government since 2008, the question of the means envisaged for promoting biodiversity is worthy of interest. Between the need for nature and the need for services, which forms of biodiversity do current and future development projects target ? How is biodiversity included as a component of sustainable urban planning ? The study shows that the transverse objective shared by the Ecocités projects (2010) resulting from the French government’s sustainable city programme is to consider biodiversity as a social link, the instrument of a shared culture and governance, however, the strategies remain imprecise and the action plans modest because biodiversity is an urban planning resource unlike any other !

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