21 décembre 2020
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Pierre Pontier, « Socrate, son démon et les cochons », Philosophie antique, ID : 10.4000/philosant.3833
Le patriotisme thébain est un élément important de la construction du Démon de Socrate de Plutarque ; dans cette logique, cet article analyse le processus d’écriture ou de réécriture de la première anecdote socratique assez peu commentée et rapportée par le devin Théocritos : Socrate aurait un jour changé de chemin à Athènes à la suite de l’intervention de son daimonion ; ceux qui ne l’ont pas écouté ont été renversés et souillés par un troupeau de cochons. L’anecdote, peut-être inventée par Plutarque pour les besoins du dialogue, utilise le canevas du récit plus répandu de la retraite de Délion à laquelle Socrate a participé ainsi qu’un proverbe mettant en cause un cochon de Béotie.