Drug Control and Development: A Blind Spot

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31 août 2020

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Julia Buxton, « Drug Control and Development: A Blind Spot », International Development Policy | Revue internationale de politique de développement, ID : 10.4000/poldev.3667


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Development questions have been central to international drug policy since the first tentative steps towards a global control regime over a century ago. The strategy that was devised to limit the cultivation of mind- and mood-altering plants imposed a disproportionate cost on cultivating territories in the global South. This burden intensified in the post-war period and as the 1961 Single Convention on Narcotic Drugs and United States ‘war on drugs’ in the 1970s institutionalised ‘narcotics’ as a security issue and a law enforcement concern. Despite criminalisation and coercive state eradication efforts, illicit narcotic plant cultivation (opium poppy, coca) has persisted, reaching record highs after 2015. Recent decades have seen improved understanding of development deficits as the driver of sustained illicit cultivation. However, high-level efforts to promote inter-agency and thematic linkages between drug strategy and global development goals have seen the reinvention of orthodox approaches to both drug control and poverty reduction. Neither has a record of sustainable success or of raising concerns as to the counterproductive impacts of policy reproduction. In patching together new ideas within failing paradigms, alternative development is better understood as ‘policy bricolage’.

La question du développement a été au centre de la politique anti-drogue internationale depuis les premiers pas timides du régime de contrôle mondial des stupéfiants, il y a plus d’un siècle. Mais la stratégie conçue pour limiter la culture des plantes psychotropes a imposé un coût disproportionné aux territoires du Sud. Ce fardeau s’est alourdi dans l’après-guerre et lorsque la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 et la « guerre contre la drogue » lancée par les États-Unis dans les années 1970 ont institutionnalisé les stupéfiants comme un enjeu de sécurité et une préoccupation policière. En dépit de la pénalisation et des efforts d’éradication coercitifs menés par les États, la culture illicite de plantes narcotiques (pavot à opium et coca) a persisté et elle a même atteint des niveaux records à partir de 2015. De fait, la perception du rôle moteur joué par des déficits de développement dans la culture illicite durable s’est améliorée ces dernières décennies. Néanmoins, des efforts importants visant à renforcer les liens interinstitutionnels et thématiques entre la stratégie anti-drogue et les objectifs de développement ont entrainé une réinvention des approches orthodoxes du contrôle de la drogue comme de la réduction de la pauvreté. Aucune de ces approches n’a toutefois connu de succès durable ou n’a soulevé de préoccupations quant aux effets contre-productifs de la reproduction de telles politiques. En rassemblant de nouvelles idées au sein de paradigmes défaillants, le développement alternatif se comprend mieux comme un « bricolage politique ».

Los aspectos de desarrollo han sido fundamentales para las políticas internacionales en materia de drogas desde que se implementaron, hace más de un siglo, las primeras medidas tendientes a crear un sistema internacional de control en esta materia. La estrategia elaborada para limitar el cultivo de plantas que alteraban el estado mental y de ánimo impuso unos costes desproporcionados a las regiones de cultivo en el Sur global. Esta carga se agudizó durante la posguerra, como asimismo cuando la Convención Única de 1961 sobre Estupefacientes y la “guerra contra las drogas” iniciada por los Estados Unidos en los años 1970, institucionalizaron los “narcóticos” como un problema de carácter securitario y de la esfera de las fuerzas del orden. Pese a la penalización y a las medidas coercitivas de lucha contra las drogas adoptadas por los Estados Unidos, el cultivo ilegal de plantas narcóticas (adormidera, coca) persiste y ha alcanzado índices sin precedentes a partir de 2015. En décadas recientes se observa una comprensión cada vez mayor del papel impulsor que desempeña el déficit de desarrollo en la continuidad de los cultivos ilegales. Sin embargo, junto a la implementación de medidas de alto nivel con el fin de fomentar la creación de vínculos temáticos e interinstitucionales entre las estrategias de lucha contra las drogas y los objetivos de desarrollo mundiales, se asiste a una reinvención de estrategias ortodoxas de fiscalización de drogas y de reducción de la pobreza. Estas no registran resultados sostenibles ni generan preocupación respecto a los efectos contraproducentes que supone tal reproducción de políticas. Al remendar ideas nuevas dentro de paradigmas deficientes, el desarrollo alternativo se entiende más como un “bricolaje de políticas”.

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