The Meaningful Participation of ‘Stakeholders’ in Global Drug Policy Debates—A Policy Comment

Fiche du document

Auteur
Date

31 août 2020

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1663-9383

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1663-9391

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Ann Fordham, « The Meaningful Participation of ‘Stakeholders’ in Global Drug Policy Debates—A Policy Comment », International Development Policy | Revue internationale de politique de développement, ID : 10.4000/poldev.3861


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr Es

This policy comment seeks to address three key questions relating to the participation of civil society in international drug policymaking. Firstly, who are the relevant ‘stakeholders’ and what options do they have to participate in drug policy discussions at the United Nations level? Secondly, have certain ‘stakeholders’ been able to positively influence the direction of global drug policies? And thirdly, who are the ‘most affected’ communities and what could be done to improve their meaningful engagement in the definition of drug policies that directly impact their lives? Unpacking the terminology around civil society, stakeholders, and most affected communities, the chapter argues for a clearer distinction between ‘rights-holders’ and ‘duty-bearers’. Masking the inherent power imbalances between the different stakeholders risks underplaying the rights of affected communities and legitimising a place at the table for corporations as ‘equal actors’ in spite of fundamentally different interests. The commentary concludes that the increased involvement over the past decade of civil society as well as other United Nations entities around the 2016 United Nations General Assembly Special Session on the World Drug Problem (UNGASS) has markedly influenced the global drug policy debate by shifting more attention towards health, human rights and development concerns.

Cette contribution vise à répondre à trois questions essentielles concernant la participation de la société civile dans l’élaboration de la politique internationale en matière de drogues. D’abord, qui sont les « acteurs » pertinents, et quels sont leurs possibilités de participation aux débats sur le sujet aux Nations Unies ? Ensuite, certaines de ces parties prenantes sont-elles parvenues à influencer de manière positive l’orientation des politiques anti-drogue internationales ? Et troisièmement, qui sont les communautés les plus affectées et quelles actions pourraient être entreprises pour améliorer leur participation effective à l’élaboration des politiques anti-drogue qui affectent directement leurs vies ? À partir d’un examen de la terminologie entourant les notions de société civile, d’acteurs ou de parties prenantes, et des communautés les plus touchées, l’auteure prône une distinction plus claire entre les « détenteurs de droits » et les « porteurs d’obligation ». Le masquage des déséquilibres de pouvoir inhérents entre les différentes parties prenantes risque de minorer les droits des communautés touchées et de légitimer une place à la table des négociations pour les entreprises en tant qu’« acteurs égaux » en dépit d'intérêts fondamentalement différents. En conclusion, l’auteure de cet article montre que l’implication croissante, cette dernière décennie, de la société civile et de certaines institutions des Nations Unies autour de la Session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies sur le problème mondial de la drogue (UNGASS) de 2016 a influencé de manière marquante le débat international sur la drogue en portant plus d’attention aux questions liées à la santé, aux droits humains et au développement.

En la presente reflexión política se pretenden abordar tres preguntas fundamentales relacionadas con la participación de la sociedad civil en la formulación de políticas internacionales de drogas. En primer lugar, ¿cuáles son las “partes interesadas” pertinentes y qué posibilidades tienen estas de participar en las discusiones sobre políticas de drogas en el marco de las Naciones Unidas? En segundo lugar, ¿han sido capaces algunas “partes interesadas” de influenciar positivamente la orientación de las políticas de drogas mundiales? Y en tercer lugar, ¿cuáles son las comunidades “más afectadas” por dichas políticas y cómo podría ampliarse su compromiso significativo en la definición de aquellas políticas que tienen repercusiones directas en sus propias vidas? Mediante el desglose de la terminología existente en torno a la sociedad civil, las partes interesadas y las comunidades más afectadas, el presente capítulo aboga por un distinción más clara entre los “titulares de derechos” y los ‘titulares de obligaciones”. El ocultamiento de los desequilibrios de poder intrínsecos que existen entre las distintas partes interesadas podría disminuir los derechos de las comunidades afectadas y legitimar que las empresas ocupen un lugar en los debates como “protagonistas plenos”, a pesar de tener intereses fundamentalmente distintos. Esta reflexión concluye que en la última década, la participación creciente de la sociedad civil y de otras entidades de la ONU en torno al Período extraordinario de sesiones de 2016 de la Asamblea General de las Naciones Unidas sobre el problema mundial de las drogas (UNGASS), ha ejercido una influencia notable en el debate sobre las políticas internacionales de drogas, al trasladar una mayor atención hacia las cuestiones de la salud, los derechos humanos y el desarrollo.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en