Questioning the Mantra ‘All for One and One for All’: The Reintegration of Aceh’s Female Ex-combatants

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17 octobre 2021

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Arifah Rahmawati, « Questioning the Mantra ‘All for One and One for All’: The Reintegration of Aceh’s Female Ex-combatants », International Development Policy | Revue internationale de politique de développement, ID : 10.4000/poldev.4603


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Résumé En Fr Es

The involvement of female combatants in the Aceh conflict challenges the stereotype of peaceful women, but these women have largely been overlooked in formal peacebuilding programmes. Using a qualitative approach, this chapter reveals the complex ways in which gender obstructs just and fair reintegration. Three areas are looked at closely: social reintegration (public acceptance of ex-combatants), economic reintegration (access to compensation) and political reintegration (support for female ex-combatants’ candidacy to the local parliament). The chapter finds that gender in intersection with other identities influences which female ex-combatants benefit from reintegration programmes. It explores explanatory factors such as loyalty to the struggle for freedom, the timing of disarmament, and kinship with male elites (men in power)—identifying the last of these as the most important. Although female ex-combatants do not face social stigma in this context, their access to economic and political reintegration benefits is limited and strongly influenced by their kinship with and proximity to men in power. Consequently, Aceh’s female ex-combatants cannot be seen as homogenous. Post-conflict peacebuilding programmes have created inequalities, and the old mantra ‘all for one, one for all’ has lost its meaning. These findings underscore the importance of looking at equality and inclusivity in an intersectional way at every stage of peacebuilding, including where reintegration processes are concerned.

L'implication des femmes combattantes dans le conflit de Aceh remet en question le stéréotype des femmes pacifiques, mais ces femmes ont été considérablement négligées dans les programmes officiels de consolidation de la paix. Adoptant une approche qualitative, ce chapitre révèle les manières complexes par lesquelles le genre fait obstacle à une réintégration juste et équitable. Trois domaines sont examinés de près : la réintégration sociale (acceptation publique des ex-combattantes), la réintégration économique (accès aux compensations) et la réintégration politique (soutien à la candidature de femmes ex-combattantes au parlement local). Le chapitre montre que des critères de genre, en intersection avec d'autres identités, influencent le choix des femmes ex-combattantes qui bénéficient des programmes de réinsertion. Il explore des facteurs explicatifs tels que la loyauté envers la lutte pour la liberté, le moment de désarmement et la parenté avec les élites masculines (hommes au pouvoir) - identifiant le dernier de ces facteurs comme le plus important. Bien que les femmes ex-combattantes ne soient pas stigmatisées socialement dans ce contexte, leur accès aux avantages de la réintégration économique et politique est limité et fortement influencé par leur parenté et leur proximité avec les hommes au pouvoir. Par conséquent, les ex-combattantes de Aceh ne peuvent être considérées comme un groupe homogène. Les programmes de consolidation de la paix post-conflit ont créé des inégalités, et le vieux mantra « tous pour un, un pour tous » a perdu son sens. Ces résultats soulignent qu'il est important de prendre en compte l'égalité et l'inclusion d'une manière intersectionnelle à chaque étape de la consolidation de la paix, y compris lorsqu'il s'agit de processus de réintégration.

La participación de las mujeres combatientes en el conflicto de Aceh pone en tela de juicio el estereotipo de las mujeres pacíficas, pero estas mujeres han sido ignoradas en gran medida en los programas formales de construcción de la paz. Utilizando un enfoque cualitativo, este capítulo revela las formas complejas en que el género impide una reintegración justa y equitativa. Se examinan detenidamente tres ámbitos: la reintegración social (aceptación pública de las excombatientes), la reintegración económica (acceso a indemnizaciones) y la reintegración política (apoyo a la candidatura de las excombatientes al parlamento local). El capítulo muestra finalmente que las excombatientes que benefician de programas de reintegración son escogidas en función de criterios de género, en intersección con otras identidades. Explora factores explicativos como la lealtad a la lucha por la libertad, el momento del desarme y el parentesco con las élites masculinas (hombres en el poder), identificando este último factor como el más importante. Aunque las excombatientes no se enfrentan a un estigma social en este contexto, su acceso a los beneficios de la reintegración económica y política es limitado y está fuertemente influenciado por su parentesco y proximidad a los hombres en el poder. En consecuencia, no se puede considerar a las excombatientes de Aceh como un grupo homogéneo. Los programas de construcción de la paz pos-conflicto han creado desigualdades, y el viejo mantra "todos para uno, uno para todos" ha perdido su sentido. Estas conclusiones muestran que es importante tomar en cuenta la igualdad y la inclusión de manera interseccional en todas las fases de la construcción de la paz, incluso en los procesos de reintegración.

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