La couleur

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23 août 2016

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Pascal Bataillard et al., « La couleur », Polysèmes, ID : 10.4000/polysemes.423


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« La couleur, c’est le sensible dans ou plutôt de la peinture, cette composante irréductible de la représentation qui échappe à l’hégémonie du langage, cette expressivité pure d’un visible silencieux qui constitue l’image comme telle » (Jacqueline Lichtenstein, La Couleur éloquente). Poursuivant la réflexion engagée sur les relations entre texte et image, ce nouveau numéro de Polysèmes s’interroge sur le rôle de la couleur à travers les textes littéraires en posant la question du sens et de la représentation, jusque dans ses limites, là où l’écriture se heurte à l’ineffable. Pourquoi la couleur dans les textes ? Pourquoi se reposer la question ? Que nous disent de la couleur les textes étudiés ici, en parallèle, en écho ou à rebours des théories sur l’art et que nous disent les mots de couleur du texte littéraire ? de la littérature ? Trace irréductible au langage, tache, pan ou éclat qui résiste à la saisie du regard comme à la verbalisation, la couleur fait osciller l’œuvre entre forme et informe, figuratif et figural, visible et invisible, lisible et illisible, éloquence et silence. “Color is the material in, or rather of, painting, the irreducible component of representation that escapes the hegemony of language, the pure expressivity of a silent visibility that constitutes the image as such” (Jacqueline Lichtenstein, The Eloquence of Color). Following up on the analysis of text-and-image relationships, this new issue of Polysemes focuses on the role of color in literary texts, by taking the question of meaning and representation down to its very limits, the ineffable. Why study color in texts? Why ask the question all over again? What do the texts under study in this issue tell us about color, in parallel or in contrast with writings about art and what do the words expressing color tell us about literary texts? About literature? As a trace irreducible to language, a mark, a spot, or a flash of light which resists both verbalization and the capture of the gaze, color makes the textual work of art oscillate between form and lack of form, between the figurative and the figural, the visible and the invisible, the readable and the unreadable, between eloquence and silence.

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