David George’s Nightscapes: Interartial Sanctuaries of Darkness

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22 décembre 2019

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darkness landscape photography melancholy nightscape lighting nocturnal uncanny water eau éclairage étrange étrangeté mélancolie obscurité nocturne paysage de nuit paysage photographique


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Valérie Morisson, « David George’s Nightscapes: Interartial Sanctuaries of Darkness », Polysèmes, ID : 10.4000/polysemes.5807


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Les photographies de David George sont des paysages dépourvus de toute présence humaine et systématiquement photographiés de nuit. Tandis que la photographie contemporaine privilégie une certaine clarté analytique, les œuvres étudiées ici sont obscures ou crépusculaires. L’artiste travaille à la croisée de la photographie, de la peinture, de la littérature et du cinéma convoquant de multiples évocations de la nuit. Les paysages banals et familiers deviennent mystérieux, étranges, chargés d’émotions. Son travail sur la lumière nocturne souligne l’ambivalence de notre rapport à l’obscurité et nous plonge dans un temps et un espace autres. Ces paysages liminaux, des paysages d’absence où l’eau joue un grand rôle, éveillent les souvenirs, stimulent la contemplation, permettent des révélations. Les séries photographiques sont fortement narratives : des histoires fragmentaires de perte, de peur et de renouveau se tissent. Le travail de David George témoigne des évolutions du paysage urbain ou périurbain mais célèbre aussi la mélancolie comme un hymne à l’obscurité.

David George’s photographs are landscapes devoid of human presence systematically shot at night. While contemporary photography tends to favour analytical clarity and brightness, the works under scrutiny foreground obscurity or twilight. The artist places his work at the crossroad of photography, painting, literature and the cinema exploring different evocations of the night. The banal, familiar landscapes that he shots are therby turned into mysterious, uncanny, emotional places. His rendering of nightlight, underscoring the ambivalence of our response to darkness, plunges the viewer into an alternative time and space. These liminal landscapes of absence are memoryscapes, places of contemplation and revelation in which water plays a key role. The series are endowed with narrative qualities, telling fragmentary stories of loss, fear and renewal. Documenting changes in the urban or suburban landscape but also celebrating melancholy, the series of photographs sound like a hymn to darkness.

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