Where Parody Meets Satire: Crossing the Line with “Lady Addle”

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30 juin 2020

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Margaret D. Stetz, « Where Parody Meets Satire: Crossing the Line with “Lady Addle” », Polysèmes, ID : 10.4000/polysemes.7691


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Cet essai traite des rapports entre parodie et satire, et de la fonction politique de l’humour à partir d’une série de parodies écrites par Mary Dunn, auteure britannique associée au magazine satirique Punch. Ces textes publiés dans les années 1930-1940 imitent les véritables mémoires écrits par des femmes de l’aristocratie et ridiculisent leurs auteures et leur classe sociale. Lorsqu’elles furent republiées dans les années 1980, ces parodies furent accueillies avec un plaisir nostalgique par des lecteurs et lectrices qui se délectèrent de ce monde perdu aux hiérarchies bien établies. Un tel renversement conduit à s’interroger sur le rôle de la réception dans la construction du sens d’une parodie et de ses effets, ainsi que sur la capacité de l’humour à accomplir une fonction politique déterminée – autant de questions qui se sont récemment posées dans les cercles féministes.

This essay considers the relationship of parody to satire and the effectiveness of comedy in general in terms of political action. It focuses on a set of parodic texts—the ‘Lady Addle’ series first published in the 1930s and 1940s—by Mary Dunn, a British writer associated with Punch magazine. Written in imitation of published memoirs by actual women aristocrats, Dunn’s works offered scathing lampoons of the upper classes. When republished in the 1980s, these parodies were read nostalgically for a lost world of fixed social hierarchies. Such a reversal raises questions about the role of reception in determining the meaning and effect of parody, but also whether comic modes can ever be relied upon to perform political work—issues much debated recently in feminist circles.

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