18 décembre 2020
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Claire McKeown, « L’exception impressionniste », Polysèmes, ID : 10.4000/polysemes.8427
Claude Monet décrit le roman Tine de l’auteur danois Herman Bang comme « le seul roman impressionniste que je connaisse », mais selon Joseph Conrad c’est l’Américain Stephen Crane qui est « le seul impressionniste mais seulement un impressionniste ». Dès la période qui suit le choc des premiers tableaux impressionnistes, la question de l’impressionnisme littéraire perturbe le discours littéraire et critique. Il apparaît tantôt comme signe de renouveau, tantôt comme notion floue critiquée pour ses contours imprécis. Il s’agira dans cet article d’aborder l’impressionnisme littéraire en tant que « travelling concept », selon la méthode de Mieke Bal, à travers l’étude d’exemples de sa théorisation par des auteurs britanniques et scandinaves.