From Narratology to Narrativity, and Back

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3 septembre 2021

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Résumé En Fr

A surprise shook the world of Greimassian scholars in 2014: narratology was back in strength! Major international congresses were organised, bringing together American and European universities, to studythe “fabulous powers of narrative”. Storytelling entered a new era, ensuring the success of Christian Salmon’s book well beyond the confines of acadaemia. However, among the theoretical references of this research movement, largely based on Anglo-Saxon cognitivism developed in English-speaking countries, not the slightest allusion was made to “narrative and discursive semiotics”. And yet, it was under this title that JosephCourtés, then assistant to Algirdas Julien Greimas at the School of Advanced Studies in Social Sciences (École de hautes études en sciences sociales, EHESS-Paris), published an introduction to semiotics in 1976. And ten years earlier, in 1966, Greimas had published the actantial schemain Structural Semantics, his founding work. The formalization of narrative grammar and its development in modal syntax would become one of the key accomplishments of this semiotics. This was when narrativity, transcending the boundaries of narratology, was supposed to make its entrance into the humanities and social sciences. And yet it was apparently forgotten. What happened? Or rather, where was the Greimassian theory? Our purpose here is to review this conceptual story and put it into perspective. We will do so by discussing, at the end of our journey, the descending filiation of this theory, through some of the semiotic paths that it has produced. Not in order to present the labyrinthine conceptualisations but to suggest their respective contributions to a renewed reflection on the narrative.

Surprise dans le monde des greimassiens en 2014 : voici la narratologie de retour, et en force ! De grands congrès internationaux, réunissant des universités américaines et européennes, sont organisés et se consacrent à l’étude des « fabuleux pouvoirs du récit ». L’ère du storytelling se répand, assurant le succès de l’ouvrage de C. Salmon bien au-delà des frontières de l’université. Or, parmi les références théoriques de ce mouvement de recherche, pour l’essentiel issues du cognitivisme anglo-saxon, pas la moindre allusion à la « sémiotique narrative et discursive ». C’est pourtant sous ce titre que J. Courtés, alors assistant d’A. J. Greimas à l’École de hautes études en sciences sociales, publiait en 1976 chez Hachette un livre d’initiation à la sémiotique. Et dix ans auparavant, dès 1966, le schéma actantiel avait fait son apparition dans Sémantique structurale l’ouvrage fondateur d’A. J. Greimas : la formalisation de la grammaire narrative et son développement en syntaxe modale allaient devenir un des titres de gloire de cette sémiotique. C’est alors que la narrativité, outrepassant les frontières de la narratologie, devait faire son entrée dans les sciences humaines et sociales. Et voici qu’elle semblait oubliée. Que s’était-il donc passé ? Ou plutôt, où était passée la théorie greimassienne ? Notre propos est ici de faire le point sur cette histoire conceptuelle et de la mettre en perspective. Et nous le ferons en évoquant, en fin de parcours, la filiation descendante de cette théorie, à travers quelques voies sémiotiques qu’elle a enfantées. Non pour en présenter les labyrinthiques conceptualisations mais pour suggérer leurs apports respectifs à une réflexion renouvelée sur le récit.

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