La dramaturgie sans action : Maeterlinck, Beckett, Lagarce

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15 décembre 2021

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Les dramaturges dont les pièces, en rupture avec le modèle aristotélicien, sont sans action dramatique appartiennent à une généalogie désormais longue et fournie. Dans cet article, nous analysons J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne de J.-L. Lagarce (1994) à la lumière de deux œuvres majeures qui lui ont ouvert la voie : Pelléas et Mélisande de M. Maeterlinck (1892) et En attendant Godot de S. Beckett (1952). Nous examinerons comment le texte prend forme sans aucun conflit structurant ; nous regarderons quelles sont les conséquences de l’absence d’action sur le dialogue et la parole, et comment, au bout du compte, ces pièces, en particulier celle de J.-L. Lagarce, s’inscrivent dans une théâtralité spécifique. The playwrights whose plays, breaking with the Aristotelian model, are without dramatic action belong to a long and rich genealogy. This article analyses J.-L. Lagarce's (1994) J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne in the light of two major works that paved the way for him: M. Maeterlinck's (1892) Pelléas et Mélisande and S. Beckett's (1952) En attendant Godot. We will examine how the text takes shape without any structuring conflict; we will look at the consequences of the absence of action on dialogue and speech, and how these plays, in particular that of J.-L. Lagarce, are part of a specific theatricality.

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