La linguistique populaire et les pseudo-savants

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17 novembre 2014

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Patrick Sériot et al., « La linguistique populaire et les pseudo-savants », Pratiques, ID : 10.4000/pratiques.1220


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Si la fin du xixe siècle a vu se multiplier les inventions de langues universelles, au contraire au début du xxie siècle on assiste à une multiplication de nouvelles langues d’Etat en Europe balkanique et orientale. Ces nouvelles langues sont l’aboutissement d’une idéologie romantique pour qui l’équation langue = nation est un dogme fondateur.Mais le discours sur la langue en Europe balkanique et orientale actuelle ne se laisse pas résumer à un principe romantique. Certains courants, parfois en marge de la science officielle, parfois en son centre, exhument d’étonnantes théories, à la fois fantastiques et populaires, ayant pour base le refus du modèle de divergence des langues à partir d’un ancêtre commun. Cette « crypto-linguistique », reposant sur un autochtonisme radical, travaille la plupart du temps par décomposition-recomposition morphématique d’une langue par une autre lui servant de métalangue, dans le but de prouver l’ancienneté et la primauté de la langue de la « nation » à laquelle on appartient. Mais le « nouveau paradigme » n’est pas si nouveau, puisqu’on en trouve facilement des traces en Europe dès la Renaissance, puis au xviiie siècle et au xixe, par exemple en France.

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