S’affranchir des normes de l’écrit académique par la réécriture

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7 février 2017

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Lucie Gournay et al., « S’affranchir des normes de l’écrit académique par la réécriture », Pratiques, ID : 10.4000/pratiques.3218


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Les formations universitaires des professionnels de l’écrit – rédacteurs ou traducteurs – correspondent à des spécialités qui pour la plupart sélectionnent des étudiants de niveau Master. Ainsi, c’est avec une expérience déjà affirmée de production d’écrits universitaires que les futurs professionnels se voient confrontés à un apprentissage de l’écrit qui, comme Beaudet et Rey (2012, 70) le disent, se réalise difficilement. Les raisons de cette difficulté tiennent à la conception de ce qu’est un écrit à visée communicationnelle (Durieux 2005, Rinck & Sitri 2012 inter alii) par rapport à un écrit destiné à être lu par un enseignant. Elles tiennent aussi au rôle agentif du sujet écrivant qui doit se concevoir comme un créateur en charge de choix culturels, discursifs et énonciatifs complexes (Delforce 1990, Dancette et al. 2007, Rinck et Sitri 2012) qui s’appuient sur une représentation des besoins et attentes du lecteur potentiel. On peut raisonnablement penser que le stade plus ou moins formalisé de la réécriture est suffisant pour que les choix qui émergent et qui sont fondés sur la relation apprenant/enseignant ou sur des normes d’écrits universitaires soient identifiés dans le premier jet et revus par l’auteur (Kellogg 2006, 2008). Dans cet article, à partir d’une double expérimentation menée dans le cadre d’un master « métiers de la rédaction et traduction », nous montrons tout d’abord que la difficulté à s’affranchir de l’écrit universitaire est constatable aussi bien pour les productions en rédaction qu’en traduction. En outre, en étudiant les options de révisions prises par les apprenants lors de tâches définies, il apparait que le stade de réécriture du premier jet n’est globalement pas performant, même si on peut identifier des choix (principalement lexicaux) pour lesquels la réécriture est plus efficace. Ces premiers résultats amènent à repenser l’apprentissage de la révision, afin que la réécriture produite soit rendue efficace, autrement que par la longue compilation d’expériences de réécritures.

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